Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'HISTOIRE ECLAIRE L'AVENIR : -Ce que ne savent pas Debbouze, Benzema, O.Sy, Rokhaya Diallo, Houria Bouteldja, les députés insoumis,la majorité des français et, pire, de nombreux journalistes.

22 Jan

LA TRAITE DES ESCLAVES BLANCS en Barbarie. ( Lybie , Sahel et Algérie )

Publié par Daniel Bonnefoy

LA TRAITE DES ESCLAVES BLANCS en Barbarie.

 

L’historien Samuel Touron évoque un pan de l’histoire peu étudié : la traite des esclaves blancs en Barbarie qui concerna entre 1,3 millions et 2,5 millions de personnes dont une partie du Sud de la France, l’actuelle Provence et le Languedoc.

 

Les Ottomans contrôlent l’Afrique du Nord

 

 

QU'EST-CE QUE LA BARBARIE ?

La Barbarie désigne jusqu’au XIXe siècle l’actuelle LIBYE

 

À partir du XIVe siècle, les Ottomans prennent le contrôle de l’Afrique du Nord . Ils n’y exercent néanmoins qu’un pouvoir lointain laissant à des chefs locaux l’essentiel des fonctions régaliennes.

De 400 000 et 800 000 PERSONNES QUITTENT L'ESPAGNE

 

En 1609, le roi Philippe III d’Espagne prend un décret promulguant l’expulsion des Morisques. 

 

Ils furent entre 400 000 et 800 000 à quitter la péninsule ibérique la plupart vivant en Aragon (20 % de la population totale) et dans la région de Valence (40 % de la population totale). Une fois au Maghreb ils furent massacrés par les populations locales qui voyaient en eux des chrétiens et, qui plus est, des renégats.

 

L’EMPIRE OTTOMAN EST ALORS A SON APOGEE.

 

En parallèle, à compter du XIVe siècle, les Ottomans mettent la main sur l’Afrique du Nord. Ils annexent également à la même période les terres allant jusqu’au Yémen au sud-est et dominent les Balkans depuis la chute de Constantinople en 1453. 

 

La traite des esclaves s’impose alors comme une solution de choix pour les Ottomans.

 

Les Barbaresques pratiquent la traite des esclaves depuis l’Antiquité, la région de Béjaïa en Kabylie est alors connu comme étant le grand repère des Barbaresques. En effet, Béjaïa est proche d’Alger où se trouve le plus important marché aux esclaves du monde musulman. 

 

Le Languedoc et la Provence sont notamment victimes de ces raids incessants depuis le début de l’an 1000. Les villes côtières languedociennes et provençales se sont construites en hauteur afin de dominer la mer et de pouvoir faire face aux incursions, au pillage et au vol des hommes, des femmes et des enfants.

 

Les Maures s’installent notamment dans le massif du même nom et sont à l’origine du nom de plusieurs localités dont Ramatuelle (Rahmatu-Allah) signifiant miséricorde divine ou encore Saint-Pierre d’Almanarre (Al-Manar signifant le phare). 

 

Jusqu’au XVIIIe siècle, les Languedociens et les Provençaux vivent avec la menace des incursions barbaresques de même que l’ensemble des résidents du pourtour du nord de la Méditerranée occidentale. Les Ottomans exploitèrent par la suite cette longue tradition en donnant davantage de moyens aux Barbaresques, notamment en les équipant en navires.

 

DES RAIDS JUSQU’à Reykjavik, en ISLANDE

 

Redoutables corsaires, les Barbaresques dominèrent les mers entre le XVIe et le XVIIIe siècle : ils pillaient et attaquaient tous les navires chrétiens qu’ils croisaient en Méditerranée et en Atlantique et menèrent des raids jusqu’à Reykjavik, en Islande.

 

Durant cette période, la violence des Barbaresques était telle que les terres comprises entre Venise et Malaga connurent un exode généralisé vers leurs arrières-pays. Certains villages disparurent car l’ensemble de la population fut déportée et réduite en esclavage. 

 

Le 20 juin 1631, le village IRLANDAIS de Baltimore est, par exemple, entièrement vidé de ses habitants.

En ISLANDE, entre 400 et 900 personnes sont prises puis vendues à Alger en 1627.

 

 QUE DEVIENNENT CES ESCLAVES ?

 

Les esclaves sont vendus sur les marchés d’Alger, Tripoli, Tunis…

La plupart d’entre-eux sont vendus sur les marchés d’Alger, de Tripoli ou de Tunis .

 

Les hommes d’un statut social peu élevé sont vendus à des propriétaires où ils travaillent comme serviteurs ou dans des exploitations agricoles et fermières, d’autres sont vendus comme galériens où ils rament toute leur vie durant dans les galères barbaresques ou ottomanes. 

 

Les femmes sont vendues comme domestiques ou pour alimenter les harems qui étaient entièrement composés de femmes européennes ou subsahariennes.

 

En effet, il est interdit en islam d’asservir à des pratiques sexuelles ou divertissantes une femme musulmane. Le rôle des plus séduisantes d’entre-elles est de fournir des successeurs au sultan. Les esclaves les plus riches ou les plus influents étaient, eux, conservés pour rançon.

Les jeunes garçons étaient convertis à l’islam et étaient éduqués pour devenir des janissaires c’est-à-dire des combattants dans un corps spécial au service de l’Empire Ottoman.

Les jeunes filles, elles, rejoignaient le harem.

 

Les AMERICAINS DONNAIENT 20 % de leur budget pour que leurs navires ne soient pas rançonnés

 

Sur une période allant de 1 500 à 1 800, on estime le nombre de personnes réduites en esclavage entre 1,3 et 2,5 millions de personnes. 

 

Au début du XIXe siècle, les puissances européennes s’unirent pour mettre un terme à l’esclavage des Blancs en Afrique du Nord."

 

En 1830, la conquête d’Alger par la France mit un terme définitif à la traite des esclaves en Afrique du nord et, en 1839, le Général Vallée donna a ces contrées le nom d'ALGERIE .

 

 

Résumé d'un document de l'historien Samuel TOURON

 

 

Commenter cet article

À propos

L'HISTOIRE ECLAIRE L'AVENIR : -Ce que ne savent pas Debbouze, Benzema, O.Sy, Rokhaya Diallo, Houria Bouteldja, les députés insoumis,la majorité des français et, pire, de nombreux journalistes.