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L'HISTOIRE ECLAIRE L'AVENIR : -Ce que ne savent pas Debbouze, Benzema, O.Sy, Rokhaya Diallo, Houria Bouteldja, les députés insoumis,la majorité des français et, pire, de nombreux journalistes.

14 Oct

ANDRE MALRAUX, REFLEXIONS SUR L'ISLAM ET SON AVENIR EN FRANCE - écrit en 1956

Publié par Daniel Bonnefoy

 

EXTRAITS d'un TEXTE écrit par André Malraux, le 3 juin 1956 

« La nature d’une civilisation, c’est ce qui s’agrège autour d’une religion. Notre civilisation est incapable de trouver sa valeur fondamentale . Elle se décomposera. »

André Malraux, le 3 juin 1956

 

« C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée de la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable au début du communisme du temps de Staline. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. »

André Malraux, le 3 juin 1956

 

« De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam. En théorie, la situation parait extrêmement difficile. Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’Etat. »

André Malraux, le 3 juin 1956

 

« Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis « musulmanes », je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet. »

André Malraux, le 3 juin 1956

 

« Actuellement, il est trop tard ! Les « misérables » ont d’ailleurs peu à perdre. Ils préféreront conserver leur misère  à l’intérieur d’une communauté musulmane. Leur sort, sans doute,  restera inchangé. Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préfèreront l’avenir de leur race »

André Malraux, le 3 juin 1956

 

« L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tarder d’en retarder l’évolution. »

André Malraux, le 3 juin 1956

 

 

TEXTE INTEGRAL d'André Malraux, le 3 juin 1956 

 

« La nature d’une civilisation, c’est ce qui s’agrège autour d’une religion. Notre civilisation est incapable de trouver sa valeur fondamentale . Elle se décomposera.

 

 C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée de la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable au début du communisme du temps de Staline. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse.

 

De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam. En théorie, la situation parait extrêmement difficile. Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis « musulmanes », je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet.

 

Dès maintenant, le sultan du Maroc est dépassé et Bourguiba ne conservera le pouvoir qu’en devenant une sorte de dictateur. Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard ! Les « misérables » ont d’ailleurs peu à perdre. Ils préféreront conserver leur misère  à l’intérieur d’une communauté musulmane. Leur sort, sans doute,  restera inchangé. Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préfèreront l’avenir de leur race.

 

L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tarder d’en retarder l’évolution. »

 

André Malraux, le 3 juin 1956

 Source : Institut Charles De Gaulle. Valeurs Actuelles n° 3395

 

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