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L'HISTOIRE ECLAIRE L'AVENIR : -Ce que ne savent pas Debbouze, Benzema, O.Sy, Rokhaya Diallo, Houria Bouteldja, les députés insoumis,la majorité des français et, pire, de nombreux journalistes.

02 May

ESCLAVAGE: LE COMMERCE TRIANGULAIRE pour les NULS

Publié par Daniel Bonnefoy

Le commerce triangulaire

 

A cette époque, des hommes d'affaires européens entreprenants, de passage dans ces régions, ont constatés que les gouvernants de ces contrées étaient friands de produits de mode qu’aujourd’hui on appelle « bling bling » et à l’époque « pacotille ». De plus, ces potentats locaux ne savaient que faire des milliers d’esclaves capturés chez leurs voisins. Ces européens leur offraient donc un nouveau marché et les dictateurs indigènes ont vite compris leur intérêt.

 

Pour satisfaire au mieux leurs actionnaires, les PDG de ces entreprises de transport maritime, dont les sièges sociaux étaient situés dans des immeubles cossus de Nantes, Bordeaux et St Malo qui avaient, compte tenu du nombre  de naufrages, des difficultés à rentabiliser leur commerce avec les nouveaux territoires français de la mer des Caraïbes ont vu là une opportunité.

 

Ils ont adaptés leurs « porte-containers » en les adaptant pour le transport de passagers. On les a appelé des navires-négriers.

 

En échange, les dirigeants de ces multinationales ont négociés avec leur gouvernement des avantages exorbitants que les politiques ont eu la faiblesse d’accepter. C’est ainsi que les Malouins ont obtenus une « défiscalisation » en armant  des bateaux corsaires autorisés à capturer à leur profit une partie des cargaisons des navires anglais.

 

Plus fort encore, les financiers malouins ont obtenu de créer leur république indépendante ! Il est vrai qu’ils représentaient, à eux seuls, 25% des revenus de l’Etat sous Louis XIV!

 

L’exportation de ces esclaves  résolvait enfin les problèmes insolubles de manque de main d’œuvre que rencontraient ces nouveaux territoires qui, de plus, bénéficiaient d’un climat plus agréable que celui de l’Afrique saharienne.

 

Ils y ont rencontré là-bas de pauvres Bretons et Normands  immigrés, qui avaient cru améliorer leur condition en quittant  leur masure en terre battue et le « servage » de leur propriétaire.

 

Comme eux, ils y ont travaillés 14 h par jour sous le soleil mais, pour la plupart cette « marchandise » était nourrie et logée. Finalement, la différence entre les paysans bretons et les esclaves africains, était leur « statut ».

 

Les paysans français se « louaient » chaque année à la St Michel. En quelque sorte, ils étaient des intérimaires d'aujourd'hui qui travaillaient dans le froid et l’humidité 80 heures par semaine.

 

Les africains étaient achetés, et bénéficiaient d’un CDI. Aujourd’hui on apprécierait leur statut moins précaire…

 

         C’est bien connu, « La misère est plus facile au soleil »

 

 

 

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